Si certaines fautes pendant l’épreuve de conduite du permis de conduire peuvent être admises ou tolérées, d’autres, quant à elles, sont éliminatoires. C’est-à-dire qu’elles peuvent entraîner un échec et que le candidat devra repasser son permis. Qu’est-ce qu’une faute éliminatoire ? Quels sont les différents types de fautes éliminatoires ? Permis-conduire.net vous éclaircit sur ce sujet !

Faute éliminatoire au permis de conduire : c’est quoi?

Lors de l’examen de conduite du permis de conduire, différents types de fautes peuvent être commises par le candidat. Elles sont classées en trois catégories, à savoir les fautes admises, les fautes tolérées et les fautes éliminatoires.

Les fautes admises

Les fautes admises désignent les erreurs qui restent conformes aux règlements de circulation appliqués. Il peut par exemple s’agir d’un léger recul pendant un démarrage en côte et sans véhicule derrière, ou d’une allure un peu trop rapide ou trop lente, mais rapidement corrigée.

Les fautes tolérées

Les fautes tolérées sont des fautes un peu plus graves que les fautes admises. Elles ne mettent pas en danger la sécurité des passagers du véhicule et des usagers de la route. D’autre part, elles ne doivent pas non plus être répétées durant l’examen. Il peut, entre autres, s’agir d’un calage causé par le stress ou encore d’une manœuvre plus ou moins incorrecte, mais sans risque de danger.

Les fautes éliminatoires

Par définition, les fautes éliminatoires sont des erreurs de conduite mettant directement en jeu la sécurité des passagers du véhicule et des usagers de la route. Lorsque l’examinateur intervient, qu’il s’agisse d’une intervention verbale ou physique, le plus souvent, il s’agit d’une faute éliminatoire. C’est par exemple le cas pour une circulation dans le sens inverse.

Pour espérer obtenir son permis de conduire, il s’avère alors crucial de ne commettre aucune faute éliminatoire. Il faut savoir que le fait de perpétrer une seule erreur éliminatoire permis peut amener à l’échec à l’examen du permis de conduire. Cela est valable, même si le candidat obtient les 20 points requis, ou même plus, sur les 30 points dédiés à cette épreuve. Sinon, une faute éliminatoire permis auto est aussi valable pour le permis moto. Autrement dit, elles sont les mêmes.

Quelles sont les différentes fautes éliminatoires au permis de conduire?

Comme cité précédemment, les fautes éliminatoires permis B, A, C, Dou de toute autre catégorie de permis de conduire sont généralement les mêmes. Ces fautes éliminatoires peuvent être commises par le candidat à différentes étapes de l’épreuve de conduite du permis de conduire. Ces étapes se divisent en 5 parties, à savoir le démarrage, les manœuvres, la circulation, les dépassements et l’arrêt. Pour ce qui est des fautes éliminatoires pour chacune de ces étapes, voici l’essentiel à savoir.

Au démarrage

Au démarrage, le candidat ne devra notamment pas négliger la prise d’informations des alentours du véhicule afin de ne pas causer un danger. Le calage répétitif est aussi à éviter, notamment dans les situations à risque. S’il s’agit d’un démarrage en côte, il convient de faire attention à ne pas trop reculer. Sinon, se déporter de façon excessive lors du démarrage peut aussi être déterminant.

Pendant les manœuvres

Il s’agit, entre autres, des manœuvres de stationnement, de marche arrière ou encore de demi-tour. Dans tous les cas, le conducteur ne devra pas heurter violemment, ni escalader le trottoir, ni risquer une collision avec un obstacle ou un usager de la route.

Durant la circulation

En pleine conduite, le candidat ne devra pas chevaucher ou franchir une ligne continue ou discontinue (de façon prolongée). Sinon, les erreurs éliminatoires pendant la circulation sont nombreuses. Il peut, par exemple, s’agir d’un changement de voie sans prise d’information, de sorties dangereuses, d’une circulation en sens inverse, d’un refus ou abus de priorité, etc.

Lors des dépassements

Lorsqu’il veut dépasser un véhicule, le candidat est tenu de respecter les distances de sécurité, ne pas franchir une ligne continue et ne pas dépasser par la droite. Il ne devra pas non plus dépasser sur une chaussée à sens unique, oublier de vérifier si un autre véhicule le dépasse avant de dépasser à son tour, etc.

À l’arrêt

À l’arrêt, le candidat ne devra pas oublier de laisser assez d’espace entre les véhicules grâce à un freinage approprié. Il est aussi interdit de s’arrêter en chevauchant une voie de circulation autre que la sienne. S’arrêter sans raison ou brusquement est aussi à éviter.

Comme vous pouvez le constater, les fautes éliminatoires au permis de conduire sont nombreuses. Cependant, il faut aussi savoir que parfois, une faute éliminatoire ne peut pas forcément entraîner un échec au permis de conduire.

Faute éliminatoire, mais permis obtenu

Dans quelques rares situations, le candidat peut obtenir son permis de conduire, même après avoir commis une faute éliminatoire lors de l’épreuve de conduite. D’une manière générale, ce dernier a su gérer la situation juste après avoir commis la faute. À titre d’exemple, il peut s’agir d’un candidat sur le point de dépasser à droite, mais qui se rend compte que cela n’est pas toléré et qui ralentit aussitôt. Parfois, une faute éliminatoire peut aussi être acceptable lorsqu’elle est provoquée par un autre usager de la route lors de l’épreuve, telle qu’un chevauchement de ligne continue sans risque de danger, à cause d’un véhicule mal stationné. Quoi qu’il en soit, dans la plupart des cas, une faute éliminatoire grave entraîne un échec au passage du permis de conduire.