L’écologie apparaît désormais comme une nécessité et non comme une tendance. En effet, la planète souffre par rapport à notre manière de vivre que nous lui imposons. Déforestation intense, usines polluantes, ressources énergétiques gaspillées ou encore véhicules par millions, le temps est venu de se montrer plus respectueux envers l’environnement. L’écomobilité compte parmi les différentes solutions qui contribuent à un mode de vie plus écologique. Qu’est-ce que l’écomobilité ou encore quels sont ses défis ? Permis-conduire.net vous donne plus d’explications sur le sujet.
Définition de l’écomobilité
Tout d’abord, sachez que la mobilité constitue l’ensemble des moyens de transport à la disposition du public. L’éco mobilité ou mobilité durable, également connue sous le nom de mobilité douce, quant à elle, a pour objectif de promouvoir les offres de déplacement, ainsi que les dispositifs et les équipements appropriés, afin de réduire les conséquences négatives des transports à l’égard de l’environnement. Nous le savons tous, le domaine des transports détient une part de responsabilité importante en ce qui concerne le dérèglement climatique que nous subissons actuellement. Ainsi, il s’avère désormais primordial de proposer des modes de transport alternatifs aux véhicules à moteur traditionnels.
Le concept de l’écomobilité fait suite au réchauffement climatique, ainsi qu’à la crise de l’énergie. Elle vise à instaurer un réseau de transport moins néfaste pour l’environnement et, notamment, à limiter les rejets de gaz à effet de serre. Par conséquent, l’écomobilité incite l’utilisation de modes de transport ou de déplacement plus écologiques tels que le vélo, les transports collectifs, les véhicules électriques, le covoiturage, l’autopartage ou même la marche.
En somme, les principaux enjeux de l’écomobilité sont la réduction de la pollution de l’air et les économies d’énergie, notamment dans le milieu urbain, et ce, à travers l’utilisation des modes de transport écoresponsables et propres.
Quels sont les challenges de l’écomobilité ?
L’écomobilité en France relève de 4 principaux défis, à savoir :
- Améliorer le niveau de vie et de santé
Il s’agit de l’atténuation de la pollution atmosphérique, des maladies respiratoires et du bruit, mais aussi du renforcement des exercices physiques.
- Économiser du temps et de l’argent sur le transport
Il faut savoir qu’un trajet en voiture pendant les heures de pointe s’effectue à une vitesse de 12 km/h en moyenne et que les trajets en milieu urbain font généralement moins de 5 km. Ainsi, il s’avère plus économique, tant sur la durée du trajet que sur son coût, de se déplacer en vélo qu’en voiture.
- Répondre à l’augmentation considérable de la population urbaine
D’après les hypothèses, plus du tiers de la population mondiale habitera en zone urbaine d’ici 2050, ce qui influera considérablement sur la demande de transport. Il s’avère alors indispensable d’apporter une proposition de transport multimodale et polyvalente. Le but étant de satisfaire au mieux les éventuels besoins des citoyens tout en protégeant l’environnement et en utilisant moins d’énergie, le tout, dans une stratégie de développement durable.
- Développer des outils numériques
Le développement des outils numériques permet de faciliter l’usage des nouveaux modes de transport, tels que les vélos électriques en libre-service, ou encore l’autopartage. Ces outils permettront effectivement par exemple d’améliorer la gérance des flottes de véhicules, de limiter les coûts d’utilisation, d’utiliser les données de manière intelligente afin d’améliorer la performance et la consommation énergétique des véhicules, ou encore de suivre le trafic en temps réel grâce à la géolocalisation.
Comment appliquer l’écomobilité ?
Comme cité plus haut, la marche, le vélo, les transports en commun, le covoiturage, l’autopartage mais aussi l’intermodalité sont différentes alternatives à la mobilité polluante. Toutefois, l’écomobilité peut aussi s’appliquer sur l’achat d’un véhicule par exemple ou encore sur son entretien.
À l’achat d’un véhicule, sachez entre autres qu’un véhicule lourd ou puissant consomme généralement plus d’énergie, ce qui impacte négativement sur l’environnement. Sinon, sachez également que si les véhicules au code couleur vert et dans le classement A sont les moins polluants. Les voitures au code couleur rouge et dans le classement G se révèlent être les plus polluantes. D’ailleurs, il s’avère plus avantageux d’acheter un véhicule peu polluant, puisque vous pourrez bénéficier d’une prime pour l’achat sur ces types de véhicules. Quoi qu’il en soit, que ce soit à l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion, il est préférable de vérifier son type de carburant, sa consommation ou encore son émission de CO2.
Concernant l’entretien du véhicule, il est aussi important :
- de contrôler son état général ;
- d’effectuer la vérification des niveaux d’huile et d’eau ;
- de contrôler la pression des pneus ;
- de faire la vidange ;
- de procéder au changement des filtres.
Le chargement inutile est aussi à éviter, puisque cela augmente la consommation d’énergie.
Sinon, le fait d’utiliser les aides à la conduite, telles que l’ordinateur de bord, le GPS, le régulateur de vitesse ou le limiteur de vitesse, ou encore de pratiquer l’écoconduite sont également différentes manières d’adopter l’écomobilité.